En offrant ses félicitations hier à la Députée Catherine Fournier, qui détient à présent le record
de la plus jeune députée élue à l’Assemblée nationale, Elsie Lefebvre dit faire un «triste
constat»: que l’égalité des femmes recule.
Je n’ai pas la même lecture. C’est peut-être parce que je trace mon propre chemin, en tournant
mon regard vers des modèles positifs de leadership féminin. Continue reading “À nous le changement!”
Il y a présentement un éveil collectif par rapport à nos villes. Les gens s’intéressent aux villes qui, d’après les prédictions, accueilleront près du 70% de la population mondiale d’ici 2050. Il faudrait donc qu’on planifie l’urbanisme de nos villes pour accueillir cette croissance.
Déjà, il y a un débat concernant la voie publique: est-ce qu’il s’agit d’une voie réellement publique quand elle est réservée à l’utilisation exclusive des automobilistes et des camionneurs? Clairement il trône depuis longtemps une hiérarchie de l’utilisation des voies publiques qui se traduit dans leur design, presque exclusivement centré autour de l’automobiliste et où le cycliste, encore plus que le piéton, est marginalisé.
Nous tentons de démocratiser ces espaces en greffant des pistes cyclables, en élargissant les trottoirs, parfois avec succès, mais parfois aussi dans une cohabitation qui incommode les uns et met à risque les autres. Continue reading “La vie à grande vitesse”
La démission très médiatisée de Pierre-Karl Péladeau de la chefferie du Parti québecois lundi dernier a fait beaucoup d’échos; elle a fait réagir des politiciens et militants du PQ, bien sûre, mais elle a aussi alimentée des réflexions sur «le sacrifice» politique (François Cardinal) et plus globalement sur la conciliation famille-travail dans un contexte politique.
J’en sais quelque chose.
Ça fait depuis décembre dernier que j’ai pris le leadership de mon parti politique, un petit parti municipal sur le bord de l’extinction. Continue reading “Le pot au feu”
Everything in and of this world is transitory, including the world itself. And yet! We would become attached to people, to things; and in becoming attached, wish on them a certain immutability, that the objects of our love and affection would remain, unchanging, somehow immune to time’s ravages.
How else to explain why we hold on to things? Objects rich with meaning, symbols of bygone times, places and people. A baby blanket worn to tatters; a faded corsage; a plate.
We understand that people die; we experience and mourn the deaths of people around us: a grandparent, an uncle, a parent. We observe ageing in our elders and then in ourselves. It is inconceivable to believe that one might escape this most tyrannical rule, that we must all one day breathe our last breath.
But objects, by their very unchanging nature, can be deceiving. They trick our memory back to the time and place in which they were originally employed. And while the people and places may no longer exist, the object itself persists, a witness to past events.
When a plate breaks, it is not just the loss of an object that we mourn, nor its relative usefulness. It is all that particular plate encloses: the hands that once manipulated it, that washed and put it away; the cakes and meals that were served on it; the talk and laughter that were carried on around it as it lay on the table with its offerings. We say goodbye at once to the object and secondly, more deeply, to all that it was witness to.
It is after all, only a plate. And the wisdom of sages tells us that our attachment to material objects is unwholesome. So I will take this plate and carry it out to the trash. It will be buried and forgotten, one more piece of the receding past that will be lost forever. One more step towards letting go.
Yesterday, American women were put before a stark choice for the Democratic Presidential primaries : either support Hillary Clinton or risk eternal damnation.
The precise threat was “There’s a special place in Hell for women who don’t support each other,” and it was issued by Madeleine Albright, former Secretary of State under President Bill Clinton and an important voice of the feminist movement in the United States in what was meant to be a high-profile endorsement of Hillary Clinton. Continue reading “A Special Place in Hell”
I decided to walk to work today. While this act may not seem revolutionary to many of my city-dwelling friends and colleagues, here in my neck of the woods, an outlying borough west of the City of Montreal, it is a highly unusual choice.
When I left home this morning and casually mentioned I’d be walking to work, my 14-year old son’s first reaction was incomprehension (actually more like “failure to compute”) and then disbelief, “But…. why?”
My place of work, the Pierrefonds-Roxboro borough hall, is exactly 3.8km from my home, according to Google maps. So what’s the big deal? Continue reading “Don’t Walk Here”
Réflexion à l’occasion du lancement de l’avis Garder le cap sur l’ascension professionnelle des femmes aux postes de cadre à la Ville de Montréal publié par le Conseil des Montréalaises
L’avis lancé cette semaine par le Conseil des Montréalaises fait plusieurs constats importants. D’abord, qu’il y a une légère baisse (1,2%) dans le nombre de femmes employées par la Ville depuis 2007; ensuite que seulement 30% des nominations et promotions accordées en 2014 furent attribuées à des femmes. De plus, un écart se situant entre 2,7% et 6,1% existe toujours entre le salaire moyen des femmes cadres par rapport à leurs collègues masculins.
Ce rapport détaillé permet, par ses nombreux tableaux, la comparaison de différentes classes de données, dont certaines plus pointues, comme le nombre de femmes appartenant aux minorités visibles et d’autres groupes visés par le Plan d’action en accès à l’égalité en emploi de la Ville de Montréal. Mon intérêt est retenu par les statistiques concernant plus directement l’ascension professionnelle des femmes aux postes de cadre, tel qu’indique le titre du document. Car ici, on s’éloigne du principe de la parité pour parler plutôt du pouvoir.
On assuming leadership of the Montreal municipal party Vrai changement pour Montréal in December of 2105.
Anyone who watched the red wave unfurl over Canada at last October’s federal elections can now say, in hindsight, that Liberal leader Justin Trudeau’s message of «real change» was a pretty smart guiding principle around which to base the winning campaign.
The principle of «real change» is of course, not new, likely dating back to the first brave soul who stood up to oppose established power (and quite possibly lost their head or a lesser limb in the process). It has, however, a freshness that springs eternal and that follows the cyclical nature of ‒ well, nature itself. Continue reading “The timeless appeal of «Real Change»”
Bees have been in the news a lot lately, and with good reason.
Colony Collapse Disorder (CCD), a mysterious phenomon describing the sudden widespread death of millions of honeybees, has been steeply increasing since 2007, when beekeepers first began reporting unusually large hive losses. The losses coincided with the introduction, a few years earlier, of a new class of pesticide called neonicotinoids primarily used to treat corn, soy and other commercial crops.
Je remercie mon collègue du Conseil municipal, Monsieur Guillaume Lavoie d’avoir lancé le défi de créer des listes énumérant dix personnalités, lieux, événements marquants de l’histoire de la Ville de Montréal; façon hétéroclite de célébrer, en amont, ses 375 ans (de Montréal, pas de Guillaume!).
Ma liste ne pourrait évidemment pas rendre hommage à tous les musiciens et musiciennes qui ont marqué l’histoire des 375 dernières années de Montréal, alors je vous offre ici un bouquet assorti à mon goût, avec un fort emphase sur les musiciens classiques et surtout les pianistes, bien évidemment! Continue reading “Les musiciens montréalais du défi #375en10”